Le passeur, de Lois Lowry
Il y a des livres dont on a du mal à parler. C’est le cas de ce livre. Dire que je l’ai aimé n’est pas suffisant. Dire que je l’ai adoré n’est pas assez précis. Dire que j’ai encore envie de le relire est une certitude.
J’avais lu ce livre quand j’étais en troisième (il y a une dizaine d’années, whoa, le coup de vieux). Déjà, il m’avait chamboulée…
Après quelques années, au cours d’une errance en librairie, je suis tombée sur ce livre (que j’avais acheté, prêté mais jamais récupéré). Je cherchais à lire quelque chose de frais, de tout doux, de différent. Vous comprenez donc que je me suis délestée de 10€ et que j’ai pris plaisir à ouvrir de nouveau ce livre coup de cœur !
Dans la vie, il y a deux types de coups de cœurs : ceux que l’on veut partager, et ceux que l’on veut garder pour soi tant ils nous semblent précieux. Le passeur fait partie de la deuxième catégorie.
Même après une dizaine d’années, mes souvenirs sur ce livre étaient bien nets. Je me rappelais de la poésie avec laquelle Lois Lowry manie sa plume. Je me souvenais du destin du jeune Jonas. J’ai pris plaisir à redécouvrir les couleurs et saveurs grâce à ce livre. Ce livre qui m’avait affectée par le passé m’a encore plus émue à cette relecture.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi. C’est par ce livre que j’avais découvert Lois Lowry. J’ai essayé de retrouver cet univers dans ses autres ouvrages, et même s’ils sont très agréables à lire, Le passeur reste à mes yeux le meilleur.
Je ne vous raconterez pas l’histoire. Si vous désirez la connaître, je pense que la quatrième de couverture est suffisante. Ce livre, je le partage avec vous, mais j’espère que vous le considèrerez comme un objet de valeur, que vous en prendrez soin, et que vous le lirez avec la même passion que moi. Lisez-le dans votre lit, ou au chaud, blotti dans votre chaise préférée, dans votre canapé ou au coin d’un feu…