La plus belle fille du monde, d'Agnès Desarthe
Pourquoi ce livre ? À la bibliothèque, j’avais déjà pris trois livres (enfin quatre). En sortant du rayon « Roman », il y avait les retours. Et je suis tombée sur celui-là. La couverture m’a intriguée, j’ai eu envie d’en savoir plus…
L’histoire (quatrième de couverture)
« Les enfants, je vous présente, Liouba Gogol », a dit M. Dubeuf au moment où elle pénétrait dans la salle. Personne n'a ri. C'était comme si une averse de neige s'était soudain abattue sur la salle. J'ai pensé à toutes les fois où j'avais traité Djézone de gogol et j'ai eu honte. Je n'étais pas la seule. Nous étions collectivement victimes d'un retournement de sens. À partir de cette seconde, gogol ne voulait plus dire débile, ça voulait dire un mètre soixante-dix, un visage en triangle, des joues roses, des yeux verts, un chignon blond à moitié défait, une bouche très rouge et de longues mains de pianiste.
Dès l'instant où la plus belle fille du monde débarque dans sa classe, Sandra, la narratrice de cette histoire, sait que plus rien ne sera comme avant...
Mes impressions
Quelle chance d’avoir croisé la route de ce livre ! Alors un truc amusant avant : Agnès Desarthe, l’auteure de ce livre, est la traductrice de Anastasia à votre service ! Je m’en suis rendue compte qu’en écrivant son nom dans la partie « traduction » du livre précédent. Le monde est tout petit !
Sinon, revenons-en à la lecture… C’est Sandra, 14 ans, qui nous raconte son histoire. Plus tard, elle voudrait être écrivaine, et donc, au court de son récit, elle remet en question certains procédés stylistiques littéraires. En effet, Sandra nous annonce par exemple « là je commence une digression parce que ça fait bien dans un roman » (ce n’est pas une citation exacte, mais c’est pour vous donner le ton). Elle expérimente un peu tout (ellipse, métaphore…). C’est curieux, mais de ce fait (de ces petites interruptions), je me suis sentie plus proche de la narratrice.
Si vous ne l’avez pas compris, ici, pas de créature mythique/mythologique. Ça change un peu ! J’ai trouvé l’histoire dans l’air du temps, dans le sens où Sandra fait partie d’une famille monoparentale (donc je pense que de plus en plus d’ados peuvent s’identifier à elle) et qu’elle se pose (furtivement) une petite question sur son orientation sexuelle (Loubia est tellement belle…). J’en ai été surprise !
Oh et puis… Devinez quel est le deuxième mot de la cinquième ligne de la page 158… Pikachu !!! C’était fait pour moi :D
Je ne veux pas trop en dire, donc en bref : c’est très bien écrit, une bonne dose d’humour (mais pas trop, juste ce qu’il faut), de la fraîcheur, de la légèreté tout en gardant les pieds sur terre… Je suis sous le charme. C’est mon petit coup de cœur ! Je vous invite vraiment à le lire !
Plus d’info : 
Titre : La plus belle fille du monde
Auteur : Agnès Desarthe
Traduction : N.A.
Éditeur : L’école des Loisirs (Médium poche)
Année d’édition : 2009
Nombre de pages : 163 pages
Prix de vente : 9 €
À venir : La caresse de l’aube, de Laurell K. Hamilton.