Le baiser des ombres, de Laurell K. Hamilton
Pourquoi ce livre ? Je l’ai emprunté à la bibliothèque presque par hasard. Pas 100% par hasard. Je connaissais l’auteure via Livraddict : c’est sous sa plume qu’Anita Blake a pris forme. Je n’ai même pas pris le temps de lire la quatrième de couverture, j’ai fait confiance…
L’histoire : (par moi, parce que la quatrième de couverture, vous pouvez la trouver facilement ailleurs ^^)
Les humains vivent en (presque parfaite) harmonie avec diverses créatures magiques, tels les gobelins, feys, et autres sithes.
Merry Gentry est détective à Los Angeles depuis trois ans. Elle se fait passer pour une humaine, mais elle ne l’est en fait qu’à moitié, possédant du sang fey. Elle est d’ailleurs la Princesse Meredith NicEssus, nièce de la Reine de l’Air et de l’Obscurité de la Cour Unseelie. Cette dernière veut la tuer depuis qu’elle a six ans !
Lors d’une affaire, elle se trouve confrontée aux Larmes de Branwyn, puissant aphrodisiaque magique, et est repérée par sa famille. Les Gardes de la Reine se lancent à sa poursuite…
Mes impressions :
Ahah ! Je ne m’attendais pas spécialement à ça ! Alors là…
D’après ce que j’ai pu lire sur le net, il s’agit d’un livre genre « urban fantasy »… Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire, donc j’ai fait des microrecherches à côté, et ça ne m’a pas beaucoup éclairée, mais au moins, ça m’a permis de cerner un peu mieux les différents « genres ».
L’histoire, c’est Merry elle-même qui la raconte (j’aime bien quand c’est comme ça, il est plus facile de se mettre dans la peau du personnage). Elle nous plonge de suite dans son monde. On apprend au fur et à mesure à faire les distinctions entre les différents « types » de créatures. En l’occurrence, notre héroïne est une fey, mais pas à 100 %. C’est pour ça qu’elle a quitté la Cour Unseelie. En fait, sa tante ne l’aimait pas à cause de son sang « impur » et désirait la tuer.
Les personnages sont très crédibles à mon goût. Que ça soit les gentils ou les méchants, tous sont bien décrits. On ne peine pas à les imaginer. En fait, tout l’univers de Merry est bien construit, pas à un seul moment je ne me suis dit que c’était tiré par les cheveux, donc c’est bon signe.
L’histoire est plausible. Ce n’est pas l’enquête de départ qui tient en haleine. Elle, elle sert juste à lancer l’histoire. Limite, je l’aurais presque oubliée au fil des pages (et ça ne m’aurait pas gênée de ne pas savoir ce qu’il advenait des victimes) !
Je tiens à prévenir quand même : ce livre comporte des parties érotiques. Au début, ça m’a limite choquée (je ne m’y attendais pas) ! Ça me saoulait un peu au départ, et je sautais carrément les passages en fonction des mots-clés. Mais sachant que la Princesse NicEssus (c’est moi où il y a un vilain jeu de mots sous ce nom ?) est issue de trois générations de déités de la fertilité, on peut comprendre ça !
Une chose est sûre, je lirai la suite (qui se trouve à la bibliothèque, youpi). Il y a en particulier un personnage masculin qui m’intrigue, et je suis curieuse de voir si mes pressentiments sont bien fondés. La suite, elle s’intitule La caresse de l'aube (à mon avis, le côté érotique sera encore présent !).
Petit ajout : j'avais oublié de le préciser, mais dans ce livre, il y a une originalité... On parle plus de polyandrie que de polygamie ! En effet, c'est à Merry de se constituer son « harem » !
Plus d’info :
Titre : Le baiser des ombres (V.O. : A Kiss of Shadows)
Auteur : Laurell K. Hamilton
Traduction : Betty Peltier-Weber
Éditeur : Pocket (Fantasy)
Année d’édition : 2004
Nombre de pages : 639 pages
Prix de vente : 35€ (mais pas sûre, vu seulement d’occasion)
Mon avis : 7/10
À venir : Artemis Fowl, de Eoin Colfer.