Le Conte du Coupeur de bambous, traduit par René Sieffert
Pourquoi ce livre ? Parce qu’à mon dernier tour à la bibliothèque, je suis allée au coin jeunesse, et je suis tombée dessus !
L’histoire : (quatrième de couverture)
Avant même de savoir lire, tous les petits Japonais connaissent l’histoire de Kaguyahimé, la merveilleuse histoire de la princesse de la lune, qu’un vieux coupeur de bambous découvrit un jour au creux d’une tige. Toutes les versions de tous les temps de cette légende sont, en fait, inspirées de ce « classique des classiques » qu’est le Conte du Coupeur de bambous, le plus ancien texte écrit en prose de langue japonaise, vers la fin du IXe siècle. Voici donc la traduction de ce véritable conte de fées, « l’ancêtre dont procèdent tous les monogatari ».
Mon avis :
Petit voyage au Japon !
En fait, je pense qu’on peut considérer qu’il y a trois parties : la naissance de Kaguyahimé, les prétendants au mariage, le départ. J’en profite pour étoffer le résumé…
Naissance de Kaguyahimé :
Le coupeur de bambous Sakaki no Miyatsuko découvre un être minuscule dans une tige de bambou. Il s’agit d’une jeune femme magnifique. N’ayant pas d’enfant avec son épouse Akita, ils adoptent cette fille, et l’appellent Nayotaké no Kaguyahimé (« Claire demoiselle des Bambous Graciles »).
Les prétendants:
C’est le corps de l’histoire. Cette jeune fille est merveilleuse, et naturellement, elle fait parler d’elle. Nombreux sont ceux qui voudraient l’épouser. Cinq prétendants semblent sérieux, mais Kaguyahimé est capricieuse et ne veut pas se marier ! Du coup, elle demande à chacun de rapporter un objet rare comme condition sine qua non : le bol de pierre du Bouddha, le rameau de joyaux du Hôraï, la toison du rat du feu, le joyau du cou du Dragon, le coquillage qui facilite l’enfantement.
Chacun d’entre eux échoue, et la demoiselle reste libre. Cette histoire vient aux oreilles de l’Empereur, et il organise une chasse impériale pour la conquérir. Sans plus de succès…
Le départ :
Kaguyahimé est en fait une princesse de la lune. Elle a été envoyée sur la Terre en guise de punition. Ces parents viennent donc la chercher au jour de pleine lune (après trois ans). L’Empereur avait mis au service du vieillard toute son armée pour empêcher cela, mais en vain. Tristes, le coupeur de bambous et sa femme se laissent mourir.
À la fin de chaque renvoi de prétendant, on a droit à une petite expression japonaise utilisée pour qualifier la situation. On y apprend par exemple d’où vient le nom du célèbre Fujiyama.
J’ai bien aimé l’histoire, mais la lecture n’était pas super facile. C’est dû au « style » d’écriture. Mais bon, pas évident de retranscrire de la prose japonaise en français !
Plus d’info :
Titre : Le Conte du Coupeur de bambous (VO : Takétori no monogatari (竹取物語))
Traducteur : René Sieffert (Merci Melchior pour la précision)
Éditeur : Publications Orientalistes de France
Collection : Tama
Année d’édition : 1992
Nombre de pages : 94 pages
Mon avis : 3.5/5
À venir : La Reine celte : Le Rêve de l’aigle, de Manda Scott.