La Reine celte : Le Rêve de l’aigle, de Manda Scott
Pourquoi ce livre ? Dans le cadre du partenariat entre Livraddict et les éditions Le Livre de Poche. Je n’avais jamais lu de romans « historiques », et j’ai donc sauté sur l’occasion !

L’histoire : (quatrième de couverture)
C’était au temps où l’on appelait les druides « rêveurs », où les dieux luttaient avec les hommes contre les peines du monde, où les femmes exerçaient le pouvoir dans les tribus, où les guerriers brandissaient leur glaive contre Rome et ses légions. Ban et Breaca sont frère et sœur, enfants de la reine des Icènes. Breaca venge sa mère et fait un songe : des aigles vont s’abattre sur son peuple… Ban est enlevé, puis vendu comme esclave aux Romains. Sans le savoir, il affrontera sa propre sœur dans de sanglantes batailles. Un grand destin attend celle-ci : elle sera Boudicca, la reine qui apportera la victoire à son peuple. Récit au souffle épique, Le Rêve de l’aigle décrit les origines du conflit légendaire de la Bretagne tribale contre l’envahisseur romain : un monde empreint de magie, où les animaux, les paysages deviennent des personnages à part entière, un monde héroïque où les guerriers se battent pour l’honneur autant que pour la victoire.
Mon avis :
Objectivement, si j’avais acheté ce livre par moi-même, je n’en serais pas allée au bout. En effet, ce n’est qu’après environ 200 pages que j’ai vraiment accroché… Donc je remercie vraiment les éditions Le livre de Poche ainsi que Livraddict pour leur confiance renouvelée, car au fil des pages, j’ai commencé à apprécier cette lecture !
Ce livre est une petite merveille ! Même s’il m’a été difficile de planter le décor, le déclic s’est finalement produit grâce à l’arrivée de la Greylag, c’est-à-dire au début de la deuxième partie (Hiver – printemps 37ap. J.-C).
J’ai beaucoup apprécié la note de l’auteur à la fin du livre précisant combien cet ouvrage était pure fiction. En effet, même si Manda Scott s’est inspirée de faits et de personnages réels, une bonne partie des relations entre les personnages et de leurs actions est purement fictive. Il faut rendre à César ce qui appartient à César !
Je suis un peu déçue en revanche de la quatrième de couverture. Sans tout dévoiler cependant, je trouve qu’elle donne beaucoup trop d’informations. Ou plutôt évoque-t-elle des faits qui se produisent assez tard dans le livre. J’imaginais à chaque fin de page une guerre-surprise dans laquelle Ban serait capturé pour devenir esclave !
Pour donner un peu plus envie de lire cette magnifique histoire, je vais tenter de vous en dire plus (mais pas trop quand même) !
Il y a différents types d’hommes et de femmes, trois types pour être précis : les guerriers, les rêveurs et les chanteurs. Breaca souhaitait devenir rêveur, tout comme son amie, Airmid, mais les dieux n’étaient pas de cet avis ! Avec le temps même, en terre de Mona, elle devient même sa Guerrière, arborant la lance-serpent pour symbole. Au contraire, son demi-frère Ban voulait devenir guerrier, mais beaucoup le voyaient devenir rêveur, jusqu’à la terrible erreur qu’il commit face à Ammenios, fils du Chien du Soleil.
Dans ce livre, on apprend les codes et règles de la guerre et des défis selon certains peuples, comme celui des Icènes. Par exemple, un serment d’allégeance peut éviter des rivalités, et assurer la paix entre deux clans. C’est ce qui a poussé Breaca à en prêter un avec Caradoc, autre fils du Chien du Soleil. Malheureusement, celui-ci n’a pas tenu sa parole en laissant son frère attaquer la tribu Icène. Au cours de cette bataille, nombreux sont ceux qui périrent, et Ban y fut capturé. Lui croyait sa sœur morte, et elle le croyait perdu au royaume de Briga, déesse des morts…
J’ai eu une lecture passionnée ! Ça m’a beaucoup plu !! Le jeu de la Danse du Guerrier entre Ban et Amminios m’a tenue en haleine, je voulais absolument en connaître l’issue ! J’étais tellement dans l’histoire que j’en ai rêvé dans la nuit qui suivait !! Le sort d’Iccius m’a fendu le cœur aussi…
Les passages du sort de Ban à celui de Breaca étaient quelque peu frustrants car j’étais tellement captivée par ce qui était raconté que je voulais toujours en savoir plus ! Je trouve tout de même cela très intéressant car on ne perd pas de vu l’un des deux personnages principaux.
J’avais un petit a priori en voyant qu’il s’agissait d’une traduction. Mais quelle agréable surprise aussi ! Le style est très fluide et les pages se tournent toutes seules ! Les cartes insérées à chaque changement de parties se sont avérées très utiles pour moi. J’ai pu comprendre facilement où se passer l’action sans avoir à passer par internet. Je dois aussi avouer que la couverture m’a bien aidée à me faire une image de Breaca. Je trouve que c’est un choix très judicieux ! Petit bémol peut-être (rien n’est parfait) : la longueur de certaines descriptions. Si je devais donner cinq mots en relation avec ce livre, je choisirais : amitié, guerre, trahison, amour, et rêves. Je recommande cette lecture à tout ceux qui n’ont pas peur de se plonger dans le cœur de la guerre... et qui n'ont pas peur non plus du nombre de page, car « Le Rêve de l’aigle » n'est que le premier tome d'une saga constituée de quatre livres !
Plus d’info :
Titre : La Reine celte * Le Rêve de l’aigle (VO : Boudica, Dreaming the Eagle)
Auteur : Manda Scott
Traduction : Valérie Rosier
Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2003
Nombre de pages : 819 pages
Mon avis : 5/5
Les autres titres :
Tome 2 : Le Rêve du taureau rouge
Tome 3 : Le Rêve du chien
Tome 4 : Le Rêve de la lance-serpent
Elles l'ont aussi lu et donnent leur avis : Aricie, Emeralda, Aily, Jess, El Jc, Lolo, Erell, marieke, Celsmoon.
À venir : La maison aux souvenirs, de Nora Roberts.